1. |
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Parler d’amour tout seul sur le plancher
Faut dire que ça donne le vertige
Les aller retour à aimer ont sonné
Les failles sont tombées de leur tige
Y'aura jamais mieux que le réconfort du sol
Pour tasser les distractions possibles
Au lieu de pleurer les ruptures et battre de l'aile
Faire des anges dans la poussière des tuiles
Sortir dehors c’est le déclin du coeur
C’est les chums et leurs alternatives
C’est les souleries pour l’oublie, pour le faux bonheur
L’isoloir de la danse lascive
Plutôt espionner les bourreaux sur son cell
Rendre le désagréable inutile
Au lieu de parler, de se confier aux meilleures oreilles
Faire des anges dans la poussières des tuiles
Gueuler de l’amour tout seul sur le plancher
Démolir les murs avec ses poings
C’est comme les tounes violentes sur les coeurs cassés
Ça défoule, mais ça répare rien
À faire des anges par terre, ça remue la poussière
Ça extirpe les douleurs de leur tombe
Parfois y faut brailler jusqu’en perdre son air
Pour qu’enfin la poussière retombe
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2. |
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J't'ai aimé dès la fin du mois de novembre
De l'année 1994
J'suis né, toi tu me portais sur ton ventre
C'est comme un flashback
De la même salle d'attente
Du même hôpital
Pour des raisons différentes
Aujourd'hui, c'est moi qui te tiens par la mains
Juste ici où on nous tient au courant de rien
J'ai lu les grandes lignes
J'ai vu les radios
Y'a pas de bon signe
Pas de sourire sur les photo
Pour te garder plus longtemps
Je donnerais mon coeur et mon sang
Je prendrais la vie aux vivants
Pour te garder plus longtemps
C'est pas vrai, non, que je vais t'embrasser dans une tombe
Et après, me faire dire combien je te ressemble
Que j'ai ton caractère
Que je suis comme un miroir
Tout ça m'exaspère
Autant que ça me rien fier
Pour te garder plus longtemps
Je donnerais mon coeur et mon sang
Je prendrais la vie aux vivants
Pour te garder plus longtemps
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3. |
J't'ai pas tout dit
03:35
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Je t'ai pas tout dit
Je t'ai pas tout dit
Je t'ai ouvert mon coeur
Juste à demi
Je me suis enfuis
Au loin comme un voleur
En arrière de mes peurs
J'ai jamais pris la peine
De payer une piasse pour un timbre à la poste
Bégayer que je t'aime
À l'encre d'une lettre un peu tout croche
J'ai jamais eu les couilles
De payer une piasse pour un coup de téléphone
C'est la peur de l'amour
Coincé au fond du courage des hommes
Je t'ai pas tout dit
Je t'ai pas tout dit
Je t'ai ouvert mon coeur
Juste à demi
Je me suis enfuis
Au loin comme un voleur
En arrière de mes peurs
Parfois j'ai pris le temps
De passer te voir et de prendre des news
Pour jaser simplement
Des pages blanches et pis des passes de blues
J't'ai souvent dit de foncer dans le tas
Sans baisser les bras
Et taire les mauvaises langues
Ben j’aurais dû me servir de ma médecine
Au lieu de donner ma langue au chat
Je t'ai pas tout dit
Je t'ai pas tout dit
Je t'ai ouvert mon coeur
Juste à demi
Je me suis enfuis
Au loin comme un voleur
Je t'ai pas tout dit
Je t'ai pas tout dit
Je t'ai ouvert mon coeur
Juste à demi
Je me suis enfuis
Au loin comme un voleur
En arrière de mes peurs
Jamais pris la peine
Jamais eu les couilles
Toujours eu la chienne
Toujours eu la trouille
D'aller te rejoindre
Dans ce polaroid
Coller dans la fenêtre
Parmi toutes les autres
Photos des amis
Que je vois pas souvent
Qui endurent la pluie
Qui résistent au vent
Ce soir les fantômes
S'amusent au hasard
Ta photo tombe
Sur mon vieux prélart
J'ai jamais cru aux lignes
Gravées dans les mains et les boules de cristal
Mais c'est peut-être un signe
Que j'avais pas le coeur à la bonne place
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4. |
Lâcher prise
03:25
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Quand l'journal prédit du mal
Dans la rubrique des étoiles
Quand l’on te dicte une marche à suivre dans l'escalier
Quand ton avenir a jugé
Que l’herbe était trop longue sous tes pieds
Faut lâcher prise sur la bride
Et tenter de garder l'équilibre
Cesser de regarder où on va
Et ne plus s'en faire avec tout ça
Quand ta tête se perd en route
Quand tes épaules sont à boutte
Quand tu t'en demandes toujours plus qu'il n'en faut
Quand tu rajoutes des morceaux
À l'autre bout du rouleau
Faut lâcher prise sur la bride
Et tenter de garder l'équilibre
Cesser de regarder où on va
Et ne plus s'en faire avec tout ça
C'est pas une question d'abandon
Ni d'abandonner les questions
C'est se donner le temps d'y répondre
Sans mensonges
C'est pas de tout jeter à l'eau
C'est se remettre dans le pivot
Et se donner la permission
De changer de direction
Faut lâcher prise
Faut lâcher prise
Et ne plus s'en faire avec tout ça
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5. |
Un ours dans tes bagages
04:07
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Je m'en viens pas pire
Au jeux des capitales
Ça en fait pas mal
Des villes où atterrir
Moi ça me dit rien
Toi ça t'inspire
T'as plus d'ambition
Que la frontière des États
Et les tours d'Impreza
Dans les chemins de bûcherons
C'pas que t'aime pas ça
Mais ça tourne en rond
J'ai jamais rien voulu savoir
Des trains et des avions
Je suis ben à la maison
À veiller sur mon territoire
Tu peux partir où tu veux
Prendre le vent qui te convient le mieux
Dans tes voiles
Y’a des soleils dans tes yeux
Quand tu rêves à tes voyages
Mais tu peux pas trimbaler
Un ours dans tes bagages
Tu t'en viens pas pire
Au jeu des cohérences
Pour trouver le non-sens
Dans ma peur de partir
Tu retrousses tes manches
Quand je sors les griffes
C'est vrai me semble
Je devrais me sentir chez nous
Qu'on soit n'importe où
Tant qu'on est ensemble
Mais n'importe où
C'est trop immense
J'ai toujours les deux pieds
Ben accrochés dans mes repères
Mon pays c'est l'hiver
Sur ma terre de 100 mètres carrés
Tu peux partir où tu veux
Prendre le vent qui te convient le mieux
Dans tes voiles
Y’a des soleils dans tes yeux
Quand tu rêves à tes voyages
Mais tu peux pas trimbaler
Un ours dans tes bagages
On s'en vient pas pire
Au jeu des confidences
Pour se faire confiance
Et challenger l’avenir
Peser la balance
Malgré le temps qui nous tire
J'ai fermé la porte
Aux esprits d’aventures
Changé les serrures
Pour jamais qu'ils ne sortent
C’est notre histoire
Le seul voyage qui m’importe
Tu peux partir où tu veux
Prendre le vent qui te convient le mieux
Dans tes voiles
Y’a des soleils dans tes yeux
Quand tu rêves à tes voyages
Mais tu peux pas trimbaler
Un ours dans tes bagages
Tu peux pas trimbaler
Un ours dans tes bagages
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6. |
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J'ai grandi sur une terre où poussait le bonheur
Bercé par l'amour de mes trois grandes soeurs
Mon père avait des cassettes de Pink Floyd dans son tracteur
J'ai fais mes premiers shows au fond du Bar Ailleurs
J'ai menti sur mon âge pour quelques shooters
Ça donnait une idée de mon choix de carrière à ma mère
Dans la vallée qui longe
La rivière et les Appalaches
Ben installé chez nous
À regarder le temps qui passe
Dans la vallée
Rien voulu savoir de dépenser mes heures
Aux sapins à temps plein pour m'acheter un scooter
J'ai toujours méprisé la petite gang de zézettes à moteur
J'ai eu ma première guit chez Dupuis Meuble
Ça a meublé le temps que que je passais tout seul
Avant pendant et après l'école
Le volume à broil
Dans la vallée qui longe
La rivière et les Appalaches
Ben installé chez nous
À regarder le temps qui passe
Dans la vallée
J'ai trouvé ma maison au sommet du rang 10
À Paquetteville ou Saint-Venant pour les touriste
Je descend pas souvent au village
Paraît que c'est plein de monde de Montréal
J'aurais jamais pensé à une certaine époque
Trouver l'amour icitte et ben j'suis passé proche
Ma blonde a été conçue en ville
Mais a grandi à Lennox
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7. |
La première ligne
02:57
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Chaque nuit tu repars sauver le monde
T'enfile ton armure d'infirmière
Tu t'accroches à l'aiguille des secondes
Qui pèsent sur tes cernes de guerrière
Sur la première ligne
Le dos bien droit
Où trouves-tu le calme et le courage
Pour déjouer les embâcles de la mort
Te jeter dans la gueule d'un loup en rage
Qui emporte les vieux et leurs histoires
Sur la première ligne
Le dos bien droit
Sur la première ligne
Le sang bien froid
On aura beau supplier les anges
Espérer les héros de bande-dessiné
Prier tous les dieux dans toutes les langues
Ne plus croire en rien et abandonner
Sur la première ligne
Y'a des vrais anges
Sur la première ligne
Y'a des vrais héros
Sur la première ligne
Le dos bien droit
Sur la première ligne
Le sang bien froid
Le soleil est debout en monument
Mais les oiseaux de nuit sommeillent le jour
Tu dors et puis tu rêves profondément
Que le printemps reprenne son cours trop court
Sur la première ligne
Mon amour
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8. |
Sept ans
02:30
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C'est ton chiffre malchanceux
Depuis longtemps
Ça fait prendre un de vieux
Après 7 ans
Quand l'amour est over
Ça vient casser ton buzz
D'adolescent
Tes passions de lover boy
Ont pris le champ
Et les rêves sont over
T'essaye de reprendre ton souffle
Ho! Mais Tu retiens tes pleurs souvent
Tu rechausses tes veilles pantoufles
Ho! Ça fait du bien de temps en temps
Laisse toi donc du lousse
C'est long une peine d'amour après 7 ans
Je sais déménager
C'tait pas ton plan
Ni la garde partagée
Évidemment
Mais la route est over
On joue à Diablo
Un p’tit remontant
La vie est folle géo-
Graphiquement
Quand la game est over
T'essaye de reprendre ton souffle
Ho! Mais Tu retiens tes pleurs souvent
Tu rechausses tes veilles pantoufles
Ho! Ça fait du bien de temps en temps
Laisse toi donc du lousse
C'est long une peine d'amour après 7 ans
Les 7 dernières années
Je les ai passé en solo
Crois-moi je sais ce que c'est
Crisser l'espoir à l'eau
Mais l’amour ça revient
Quand on s'y attend le moins
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9. |
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10. |
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T'es pas le genre qui prend les ascenseurs
Les lignes droites sans ambitions
Toi t'es le fou, l'explorateur
Qu'on perd dans les colimaçons
T'as la tête comme les machines
Que tu aspirais construire
Un peu brouillon, un peu fragile
Fascinante mais difficile à bâtir
T’as de quoi t'aimer fort
T'as de quoi t'aimer fort
Tu te fais de plus en plus éteint
Tu te fais rongé par un poison
Ça te soulage, mais ça t'étreint
On peut t'étreindre d'une autre façon
T'as de quoi t'aimer fort
T'as de quoi t'aimer fort
Tu vois s'ériger tes proches
Leur rails vont bon train.
Et toi, des cailloux dans les poches
Tu vas moins vite et tu vois trop loin
Sache que toutes les flammes qui t'adorent
Ne veulent plus te voir brûlé
T'es si brillant que tu broies le noir
Faut pas que tu partes en fumé
T'as de quoi t'aimer fort
T'as de quoi t'aimer fort
T’as de quoi t’aimer fort
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Marcus Quirion Saint Venant De Paquette, Québec
Ours mal léché de l'industrie musicale qui lambine pas après les subventions pour faire des records!
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